19.12.10



J'crois qu'on a pas la même vision de l'amour.
Je rêve ou je suis en faute d'avoir la lucidité de ne pas vouloir faire de mal à mon copain et que ce dernier pense qu'il est bon de faire le contraire avec moi ? T'es juste aveugle, complètement aveugle putain. Écoute moi, hais moi pour des conneries qui se mesure à l'échelle de la puérilité. T'as cas m'ignorer pendant des dizaines d'heures, te dire qu'il est mieux d'infliger que d'encaisser. Regarde moi maintenant et ose dire que tu m'aimes, ose dire que je suis ta copine. Et si tu veux une rétorque de ma part, j't'aurais répondu que jamais je n'aurais voulu te faire souffrir. J'aurais dis que c'était toi avant tout, qu'il n'y auras pas de rancœur attribuer à la légère. Je t'aurais fixais dans les yeux pour finir ma phrase en t'avouant que ça, d'être amoureux. Et tu n'auras pas su mon sentiment de dégoût envers toi; le dédain d'un être qu'on regarde nous frapper alors que l'on entend encore les échos de ses "je t'aime" empestant le trouble. Ressaisis toi putain, redescend de ton nuage noir, je te répèterais plus que j'étais là pour toi, que j'aurais voulu souffrir pour ton plus beau sourire. La dernière passée aurait du t'apprendre à aimer en chérissant avant de te claquer la porte au nez.
Et puis laissez moi, laisse moi, j'irais mieux seule qu'avec toi.

16.12.10

La loi du plus fort.



 Peu importe de l'heure qu'il est, peu importe du temps dehors qui doit être comme hier, un jour de décembre froid et blanc. Rien ne m'importe sans que je sache ce qui t'interpelle toi. J'aurais voulu que ça soit nous, j'eut espérer qu'à l'instant où j'écris tu t'angoisses de l'amertume de notre avenir. J'aimerais te voir aussi torturé que moi, aussi apeuré, et te faire comprendre du mal que tu as su propagé. L'amour n'as rien apporter d'agréable, tu ouvres des plaies que j'ai réussi à cicatriser avec le temps, avec entrave et paquet de cigarettes. Alors j'aurais voulu que mes états d'âmes soient partagés, que cette réciprocité fassent de nous des destructeurs respectifs. Peut être ai-je réussi, tu n'en dirais certainement pas le contraire. Ce que j'avais cru accompli, c'était ton attachement envers moi, je n'ai fais qu'écraser les efforts que tu entreprenais, les liens se détachent sous un attristant déchirement, sec et rompu d'une détonation empli de morosité. Nous sommes des êtres maladroits et incompatibles. C'est ça ce que la vie veux me faire dire ? Nous n'aurions pas dû avoir le besoin d'être celui qui auras le moins de mal à tenir l'un sans l'autre. Avant vouloir ta peine, j'aurais voulu ton réconfort, ton courage face à des paroles qui aurais du me paraître évidentes à croire. Nous avons échouez, tu ne sais pas plus que moi si il y a possibilité de relancer les dès, si ça en vaut la peine, la peine de souffrir, à jouer à qui tireras le premier.
Le dernier silence.

12.12.10

 
Je devrais m'excuser, te présenter mes plates excuses. Je pense que l'envie me manque cette fois-ci, et que m'abaisser à constamment être celle qui reviens ne m'intéresse guère. Je ne vois pas l'avantage de jouer à contre sens avec ce que je revendiquais. Je suis en faute, j'ai toujours eu conscience qu'en me plaignant, je n'était que la génératrice de mes propres échecs. Je suis en faute mais j'attends quand même de ta part car je serais stupide jusqu'au bout, et que je suis trop lâche de l'avouer à nouveau. Alors je perdrais notre bataille comme toutes les autres, peut être les larmes couleront elles, mais l'apathie aujourd'hui m'empale, et fera de moi celle qui aura gâché comme à son habitude.
Tu n'as cas m'en vouloir mon cœur, tu n'as qu'à faire comme moi. Et finir par oublier.



Le retour à l'ignorance; le mal être inéluctable et insoluble. Comment pourrais t'il l'être sous ton regard, escorté par des excuses maladroites digne de l'innocence enfantine que tu détient encore ? Tu m'avais parut beau même quand tu n'arrivais pas à me consoler, que mes tords me déchiraient lorsque tu me disais des mots involontairement blessant qui n'exprimer pas les fonds de tes pensées. & je rétorquais des mensonges pour cacher ma faiblesse et mon infériorité alors que tu ne cherchais pas à ce que je le sois. Je m'inflige peut être du mal toute seule, mais tu n'as rien su arrangé, aujourd'hui est encore ce qui était hier quand je te le reprochais, que je taisais à tes côtés. Remercie ton sourire d'avoir fais dessiner le mien sur mon visage, tes lèvres de les réconcilier avec les miennes pour faire sécher mes larmes. L'amour que tu me portes est muet, le silence qui règne m'arrache le coeur sans que tu en es conscience, sans que je t'en veuille. J'aurais voulu que tu réagisses avant que je parte la tête froide, que mes avertissements aient raison de nous et que je gâche ma vie comme tu l'as si bien dis. 18h42, ma boîte de réception est vide de toi, j'aurais voulu savoir ce que tu ressens pour moi, ce bien que te procure notre premier mois passé ensemble et décrire les sensations de bonheur de nos étreintes de ce week end. Mais c'est toujours la même, toujours la même.

9.12.10



L'amour que j'ai pu porté à ma mère était si grand qu'aucuns mots n'auraient été à la hauteur pour le justifier. J'étais tout pour elle comme elle étais tout pour moi, son rôle a naquis le jour où je suis venu au monde, et rien d'autre n'était plus fort qu'un lien comme celui ci. J'ai eu tout le respect du monde envers elle, le visage d'un modèle et d'une confiance des plus démesurés. Et sa perte m'aurais laisser sans voix rien qu'en l'ayant imaginer, à la simple penser de voir partir celle qui n'étais simplement tout pour moi. Mais voilà. Retenez ce mais voilà qui fais de ma vie aujourd'hui celle qui étais tout autre quelques jours auparavant. J'aurais pu vous dire il y a moins d'une semaine que j'avais une mère comme tout le monde, peut être plus exceptionnelle que les autres. Aujourd'hui je vous dirais que je n'en sais rien. Je n'ai plus notion de rien lorsque le repère, la génitrice de tout mes biens m'as comme abandonnée, souillée. Je n'aurais jamais songé à ça, ça aurais été la dernière  chose à laquelle vous auriez pu me faire croire. On ne vois plus les gens de la même manière quand ils vous blessent. Je ne la reconnais plus, je ne reconnais plus la femme qui a toujours pris ma défense, qui m'as bordé aux moindres moments, m'as aidé et aimé comme jamais. Aujourd'hui, je la vois mentir et m'anéantir de sa haine qu'elle porte envers moi. Je la vois griffer le peu bonheur que j'ai, ma mère, ma propre mère. Je ne sais plus si je l'aime, je ne pleure pas, rien ne coule quand le dégoût s'empare de votre âme avec une telle force. J'ai mal, la seule certitude que j'oserais approuvée dans tout ce chaos. J'ai mal d'avoir perdu ma mère,  la seule famille que j'avais, d'avoir perdu la dernière personne possible à disparaître comme tant d'autres. Je voudrais savoir pourquoi. Pourquoi tout au long le monde aura voulu me faire comprendre qu'il n'y a rien d'éternel, pas même l'amour d'une mère et de sa fille. Je me retrouve à côté de personnes qui n'auront plus aucuns signification à mes yeux dans plusieurs années. Et il n'y as pas d'exception à la règle, le sang qui coulait dans nos veines n'en étais pas non plus.
Maman, tu me manques. Tu peux pas savoir à quel point je t'en veux.