9.12.10



L'amour que j'ai pu porté à ma mère était si grand qu'aucuns mots n'auraient été à la hauteur pour le justifier. J'étais tout pour elle comme elle étais tout pour moi, son rôle a naquis le jour où je suis venu au monde, et rien d'autre n'était plus fort qu'un lien comme celui ci. J'ai eu tout le respect du monde envers elle, le visage d'un modèle et d'une confiance des plus démesurés. Et sa perte m'aurais laisser sans voix rien qu'en l'ayant imaginer, à la simple penser de voir partir celle qui n'étais simplement tout pour moi. Mais voilà. Retenez ce mais voilà qui fais de ma vie aujourd'hui celle qui étais tout autre quelques jours auparavant. J'aurais pu vous dire il y a moins d'une semaine que j'avais une mère comme tout le monde, peut être plus exceptionnelle que les autres. Aujourd'hui je vous dirais que je n'en sais rien. Je n'ai plus notion de rien lorsque le repère, la génitrice de tout mes biens m'as comme abandonnée, souillée. Je n'aurais jamais songé à ça, ça aurais été la dernière  chose à laquelle vous auriez pu me faire croire. On ne vois plus les gens de la même manière quand ils vous blessent. Je ne la reconnais plus, je ne reconnais plus la femme qui a toujours pris ma défense, qui m'as bordé aux moindres moments, m'as aidé et aimé comme jamais. Aujourd'hui, je la vois mentir et m'anéantir de sa haine qu'elle porte envers moi. Je la vois griffer le peu bonheur que j'ai, ma mère, ma propre mère. Je ne sais plus si je l'aime, je ne pleure pas, rien ne coule quand le dégoût s'empare de votre âme avec une telle force. J'ai mal, la seule certitude que j'oserais approuvée dans tout ce chaos. J'ai mal d'avoir perdu ma mère,  la seule famille que j'avais, d'avoir perdu la dernière personne possible à disparaître comme tant d'autres. Je voudrais savoir pourquoi. Pourquoi tout au long le monde aura voulu me faire comprendre qu'il n'y a rien d'éternel, pas même l'amour d'une mère et de sa fille. Je me retrouve à côté de personnes qui n'auront plus aucuns signification à mes yeux dans plusieurs années. Et il n'y as pas d'exception à la règle, le sang qui coulait dans nos veines n'en étais pas non plus.
Maman, tu me manques. Tu peux pas savoir à quel point je t'en veux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire